PSYCHOTHÉRAPIE

DE QUOI S'AGIT-IL ? À QUOI SERT-ELLE ?

La psychothérapie est avant tout un temps que l’on consacre à s’occuper de soi, de ce qui ne va pas. Ce travail se fait à l’aide d’un thérapeute qui sait accueillir votre histoire, sans juger. Elle repose aussi sur l’apprentissage de soi.

Elle permet de se décharger de ce qui pèse en confiant à un tiers ce qu’il est parfois difficile de dire à ses proches ou lorsque leur parler ne suffit plus. Les mots, sentiments, émotions (cf. Méthode EmRes®), douleurs pourront ainsi être exprimés librement. Les problématiques spécifiques à chaque personne peuvent alors être approfondies dans le respect de sa singularité et de sa sensibilité. La relation thérapeutique et les prestations proposées sont adaptées à chacun. Elles ne se limitent pas à une écoute pure et simple du récit et évoluent au fil des séances.

Celles-ci offrent un cadre sécurisant pour se questionner, explorer les différents aspects de sa personnalité, se remettre en question.

Ainsi la psychothérapie est un chemin vers soi, elle permet de mieux se comprendre et s’accueillir tel que l’on est. Elle offre aussi la possibilité de découvrir des parties ignorées en soi (talents, potentiels…).

" Et si vous-vous rencontriez vous-même ? "

À QUI S'ADRESSE-T-ELLE ?
QUELLES SONT SES INDICATIONS ?

Vous trouverez des exemples d’indications sur la page d’accueil en cliquant sur l’icône ci-dessous. Toutefois n’hésitez pas à me contacter directement en cas de doute.

QUELS SONT LES PROFESSIONNELS DE LA PSYCHOTHÉRAPIE ?

Il n’est pas toujours aisé pour une personne ayant besoin d’aide, de savoir vers quel professionnel du psychisme s’orienter (ni vers quel courant – cf. courants de la psychothérapie). Afin de comprendre leurs points communs et leurs différences, voici quelques informations succinctes sur la question.

Il est d’ores et déjà possible de dissocier ceux relevant du champ de la médecine et les autres. Seuls les psychiatres relèvent de cette première catégorie et les médecins généralistes en tant que prescripteurs. Dans la seconde catégorie, nous pouvons distinguer les psychologues, psychothérapeutes, psychopraticiens et psychanalystes. Les deux premiers exercent des professions réglementées. La loi de 2004 relative à la politique de santé publique a modifié la situation de la psychothérapie en France. La profession n’est pas réglementée, en revanche le titre de psychothérapeute l’est désormais.

QUELQUES ÉLÉMENTS DE DISTINCTION :

Formé à la psychothérapie la plupart du temps par une école privée. La formation passe par l’exigence d’une psychothérapie personnelle approfondie, une formation méthodologique et pratique à une méthode de psychothérapie, une supervision continue, un engagement à se conformer à la charte déontologique de la profession, une affiliation à un syndicat, une commission, ou une association de pairs. Son accompagnement est compatible avec une thérapie conventionnelle.

Docteur en médecine spécialisé en psychiatrie, titre protégé par la loi. Il réalise des diagnostics et soigne les troubles de la santé mentale via une approche médicale. Il peut émettre des certificats médicaux (arrêt de travail par exemple), prescrire des examens, des traitements médicamenteux (ce sont les seuls à pouvoir en définir la nature, la posologie et l’arrêt). Ses consultations sont prises en charge par la sécurité sociale.

Formé à la psychothérapie, titre protégé depuis la loi de 2004, réservé aux psychologues, psychiatres et, sous certaines conditions, aux psychanalystes et aux médecins. Selon leur titre associé, les consultations peuvent être prises en charge par la sécurité sociale et/ou des mutuelles.

Universitaire en sciences humaines, titre protégé par la loi. Il se spécialise dans un domaine tel que la psychologie clinique, du travail, du développement, la psycho-criminologie… Le psychologue clinicien diagnostique et soigne les troubles de la santé mentale via une approche psychologique. Il ne peut ni prescrire d’arrêt de travail, ni de médicaments. Dans le cas d’un suivi par un psychologue, le médecin généraliste assumera ce rôle. Sauf exception, les consultations ne sont pas remboursées par la sécurité sociale, certaines mutuelles peuvent prendre en charge une partie du montant de celles-ci ou un nombre de séances.

Il appartient, comme son nom l’indique, à une orientation théorique précise, la psychanalyse à laquelle il est formé la plupart du temps par une école privée. La formation passe par l’exigence d’une psychanalyse personnelle s’étalant sur plusieurs années afin de rencontrer son propre inconscient.

QUELS SONT LES COURANTS ACTUELS DE LA PSYCHOTHÉRAPIE ?

TENTATIVES DE CLASSIFICATION :

Aujourd’hui, les différentes écoles de psychothérapie se comptent par centaines. Des tentatives de classification ont été faites afin de permettre aux personnes de mieux s’orienter à l’intérieur de ce labyrinthe de propositions psychothérapeutiques. Elles se basent sur la durée de la thérapie (brève ou longue), sur le travail du corps ou de l’esprit, la nature de la pathologie traitée, sur la période de vie analysée, sur l’exploration ou non de l’inconscient, etc.

L’une des plus répandues distingue trois catégories de psychothérapies :

  • De soutien : vise la suppression du symptôme en renforçant les mécanismes de défense du patient et en développant de nouveaux mécanismes de contrôle.
  • Rééducatrice : vise à modifier le comportement du patient et ses relations à autrui sans nécessairement qu’il prenne conscience et comprenne ses conflits intérieurs.
  • Reconstructive : vise à obtenir un changement durable via la compréhension des conflits inconscients.

LE RISQUE DU CRITÈRE UNIQUE DANS VOTRE CHOIX :

Bien qu’orientant le choix de la personne, chaque système semble reposer sur un critère unique. Le risque est alors double : 

  • Cloisonner les pratiques.
  • Choisir le mauvais critère, reposant non seulement :
    • Sur des références théoriques, or les modalités pratiques varient aussi. La thérapie peut se faire sur un divan dos au thérapeute ou assis en face de celui-ci. Elle peut favoriser l’expression verbale ou non verbale, se réaliser en individuel ou en groupe…. Ce sont tant de critères pouvant constituer un premier filtre pour faire votre choix.
    • Mais aussi, parfois, sur la « censure de notre inconscient ». Il peut en effet nous orienter vers une méthode précise plutôt qu’une autre. Pourtant, cette dernière pourrait être plus propice au changement de notre situation.

LES COURANTS ACTUELS :

Dépassant les systèmes de classification précités, quatre courants principaux sont actuellement admis en psychothérapie. Il s’agit de : la psychanalyse, la thérapie cognitivo-comportementale, les thérapies systémiques et de la communication, ainsi que les thérapies humanistes et psychocorporelles.

PSYCHANALYSE

Résoudre progressivement des conflits pulsionnels inconscients par leur prise de conscience (compréhension du présent à partir du passé).

THÉRAPIES COGNITIVO-COMPORTEMENTALES (TCC)

Restaurer le contrôle de soi et agir sur le système cognitif afin d’en supprimer les aspects négatifs (symptômes) et n’en conserver que les aspects positifs (méthode axée sur le présent).

THÉRAPIES HUMANISTES ET PSYCHOCORPORELLES

Dénouer les blocages émotionnels, promouvoir la spontanéité, l’actualisation de soi et de son potentiel. Ces thérapies regroupent un ensemble d’approches axées sur le corps, les émotions et le potentiel positif de l’être humain.

THÉRAPIES SYSTÉMIQUES ET DE LA COMMUNICATION

Mettre en place des structures de communication constructives par le dépistage et la modification des structures dysfonctionnelles. Méthode où les troubles psychologiques et comportementaux sont envisagés comme des symptômes de ces groupes d’appartenance (comme la famille par exemple).

COMMENT FAIRE SON CHOIX ?

Il n’y a pas de « bonne ou mauvaise » psychothérapie. Outre la technique employée par le praticien, on retrouve parmi les facteurs majeurs de la réussite de la thérapie : les caractéristiques du patient (sa personnalité, sa motivation notamment) et la qualité de la relation thérapeutique. Cette dernière est un facteur primordial, elle permet l’alliance thérapeutique.

En cas d’interrogation ou de doute, n’hésitez pas à me contacter.

QUELLE EST MON APPROCHE ?

" Mon approche est intégrative et éclectique. "

Chacun des courants précités aborde l’être humain, son psychisme et ses comportements sous un angle particulier. Ils entrent parfois en contradiction, voire en conflit. Or toutes ces thérapies apportent des connaissances sur l’individu (sa personnalité, son développement, son histoire personnelle et familiale, son environnement, ses interactions avec autrui…). Il est par conséquent pertinent de les réunir. Dans cette optique, en tant que psychopraticienne, je n’écarte aucune orientation théorique ou pratique. Chercher à appliquer « coûte que coûte » une théorie à la pratique reviendrait à prendre le risque de passer à côté de l’essentiel (Donald W. Winnicott).

Ainsi, je qualifierai mon approche d’intégrative. Je puise à l’intérieur de ces différents modèles, tente d’être au plus près de l’évolution des recherches et d’élargir constamment mon champ de connaissances. Mon objectif est de modeler ma pratique pour tendre vers une meilleure efficacité possible, en lien avec mon expérience, ma personnalité, « les caractéristiques du patient et le contexte de sa demande » (Olivier Chambon et Michel Marie-Cardine). Mon approche s’inscrit dans le courant de psychothérapie nommé « l’éclectisme ».

Par ailleurs, l’alliance thérapeutique est certainement le facteur le plus important. Il s’agit du lien de confiance qui nait et se développe entre le patient et son thérapeute. Car il est une base nécessaire au cheminement et qu’il me tient à cœur, je souhaite proposer une relation chaleureuse, respectueuse, sensible et créative, par la voie de l’écoute active et bienveillante, de l’empathie, de l’ouverture d’esprit et du non jugement.