À l’ère des masques… en 2021 !
Et bien non, je ne vais pas vous parler des gestes barrières ! À une époque où l’on porte tous des masques pour notre « survie », je souhaite vous faire découvrir ou vous rappeler qu’en réalité nous le faisions déjà avec la « persona » (notre masque social). Je vous donnerai des clefs pour qu’il reste votre allié et non qu’il vous fasse prisonnier.
Ensuite, je vous proposerai une suggestion de lecture évoquant 5 masques nous empêchant d’être nous-mêmes.
Pour illustrer ce thème, j’ai dessiné un masque de carnaval que vous pouvez retrouver également sur mon compte instagram. Carnaval est un moment festif, de partage, d’humour, de beauté dont nous aurions tous besoin aujourd’hui !
Bas les masques « sociaux » !
Nous portons tous un masque « en société ». Il nous sécurise, nous rassure face au regard des autres, il nous permet de montrer uniquement ce que nous souhaitons en fonction des personnes qui nous font face, d’assurer une certaine distance dans un contexte professionnel par exemple… Il joue donc un rôle essentiel pour nous permettre de « vivre ou survivre » en société.
Garder la « persona » à sa juste place
Il est important que ce masque social ou « persona » garde sa fonction et ne vienne pas se confondre avec « qui nous sommes », prendre le pouvoir, le contrôle, dicter finalement nos décisions, nos comportements. Sinon quoi, voulant répondre aux normes et modèles du milieu dans lequel nous évoluons, souhaitant à tout prix refléter un portrait idéal, chaque relation devient biaisée, fondée sur le statut, le paraître… au détriment de relations authentiques.
Également, chaque action de l’individu dont la « persona » a pris le pouvoir répond à cet objectif de se conformer à l’image idéale sans ne plus être capable de remettre en question cette image et son sens profond. Ceci est d’autant plus précieux à comprendre lorsqu’on surfe sur la vague des réseaux sociaux. Centrés sur le masque social, nous répondons aux désirs de la société, or « l’enjeu est de préserver son individualité et de ne pas devenir l’ombre de soi-même au détriment d’un groupe »(1) ou d’une relation (amoureuse, amicale, professionnelle par exemple). Le risque étant de se sentir vide, de perde son élan vital…
Ce masque permet aux autres de nous identifier et à nous même d’entrer en communication avec eux tout en préservant notre jardin secret. L’idéal voudrait que nous soyons néanmoins capables de ne pas s’identifier à lui, s’y réduire. Mais avons-nous suffisamment conscience de son existence ?
La « persona » selon Carl G. Jung…
Selon Carl G. Jung « la persona est ce que quelqu’un n’est pas en réalité, mais ce que lui-même et les autres pensent qu’il est ». La souffrance arrive lorsque le masque des individus prend peu à peu le pouvoir la plupart du temps inconsciemment, ou lorsqu’ils perdent leur emploi, se séparent… Perdant par la même occasion le rôle qu’ils s’étaient donnés dans la société (le grand théâtre de la vie). Alors, l’égo laisse place à des questionnements, « qui suis-je vraiment ? ».
Différencier notre masque social ou persona et notre être profond
Il existe des clés afin de faire la différence entre notre rôle social et notre être profond :
- Reconnaître son masque social c’est-à-dire la façon de nous identifier à nos diplômes, notre profession, notre rôle dans la société, au fait d’être une gentille personne, cultivée, intelligente, en couple… On pourra alors agir consciemment sur celui-ci.
- Savoir s’il est une force ou une faille. Si nous pouvons l’utiliser positivement, comme un outil pour se prémunir des jugements, de la pression sociétale, tel un médiateur entre l’extérieur et notre intimité, il est alors un avantage. A l’inverse, s’il dicte nos choix, nos actions, nous contraint, il nous porte préjudice.
- Identifier s’il on est capable de retirer à sa guise son masque social ou s’il on en est dépendant.
- Être conscient de l’influence de nos racines, de notre éducation, de nos valeurs sur nos choix.
- S’intéresser au masque social porté par les autres.
- S’il on souhaite aller plus loin… creuser ce que l’on cherche éventuellement à dissimuler avec ces masques ? Ainsi, savoir qui l’on est même si l’on perd notre statut.
Quel est votre masque social ? Le lien avec les 5 blessures de l’âme.
« Les 5 blessures de l’âme qui nous empêchent d’être soi-même »
Lise Bourbeau
Lise Bourbeau(2) associe 5 blessures de l’âme à 5 masques respectifs. C’est pourquoi j’ai décidé de vous parler de cette lecture. Identifier sa blessure prédominante peut aider à apprendre des choses sur soi et mieux comprendre ceux qui nous entourent. Pourquoi agit-on d’une certaine manière ? Comment se fait-il que tout ne va pas toujours comme on le souhaite ? Pourquoi telle personne agit ainsi ?
Ces masques correspondent à des comportements, des attitudes et des réactions différentes. Les termes employés ne doivent pas être pris au pied de la lettre. Ils sont nuancés, contextualisés et expliqués dans le livre ou si vous le préférez, dans certaines vidéos de Lise Bourbeau.
Il s’agit des 5 blessures de l’âme suivantes :
- De REJET avec le masque « fuyant »
- D’ABANDON avec le masque « dépendant »
- D’HUMILIATION avec le masque « masochiste »
- De TRAHISON avec le masque « contrôlant »
- D’INJUSTICE avec le masque « rigide ».
Selon l’auteur, nous portons tous au moins 4 de ces blessures dont l’une prédomine. La morphologie globale de notre corps(3) étant associée à celle-ci. Notre corps évolue lorsqu’une blessure est plus activée qu’une autre. Le corps a son propre langage, qui ne ment pas.
Ce livre peut devenir un guide pour transformer nos soucis du quotidien en tremplin pour grandir, un guide pour identifier nos fêlures et nous en débarrasser.
Pour les plus curieux, belle découverte de votre masque et rencontre avec vous-même !